Les travaux de recherche qu’Ahmed a réalisés lors de ses études à la maîtrise et au doctorat, qui portaient sur les effets de la fertilisation de saules par des eaux usées, ont été soulignés dans le journal Le Devoir. Ahmed et son directeur Frédéric Pitre ont été interrogés par le journaliste Jean-Benoît Nadeau et ont ainsi pu mettre de l’avant les nombreux avantages de l’utilisation de plantations de saule pour la filtration des eaux usées, notamment au niveau de la valorisation de la biomasse, qui peut être utilisée pour la production de biocarburants.

Grâce à son excellente présentation ayant pour titre “Phytoremediation Metabolomics Underground: Deciphering the root exudate mechanisms of arsenic tolerance”, Adrien s’est vu décerner le premier prix de la meilleure présentation orale de la conférence organisée par la Société Internationale de Phytotechnologies, qui avait lieu en mai à Chicago, aux États-Unis.

La présentation d’Adrien intitulée “Tolérance à l’arsenic par l’exsudation et le microbiome racinaire chez le lupin blanc et le saule: transition des environnements contrôlés aux sols complexes sur le terrain” s’est mérité le premier prix des meilleures présentations orales du colloque conjoint en écotoxicologie, qui avait lieu en juin dernier à l’Institut national de la recherche scientifique (INRS), à Québec.

L’ingéniosité des travaux d’Eszter portant sur le potentiel de bioraffinage de saules utilisés en contexte de phytotraitement d’eaux usées municipales a été soulignée par cette nomination au rang des 10 découvertes scientifiques de l’année. Son projet de recherche s’est démarqué grâce à l’approche selon laquelle la biomasse produite lors de procédés de phytoremédiation peut être exploitée pour les molécules produites dans les végétaux, et favoriser ainsi un cycle complet d’utilisation des saules.